Contournant Monterrey par le « periferico », une autoroute plutôt chère mais qui nous permet d’éviter les dédales de la ville, (un mauvais souvenir, dans notre cas) nous nous retrouvons bientôt sur la nouvelle portion d’autoroute entre Monterrey et Saltillo. Construite sur la crête de montagnes, donc passablement en altitude, nous voilà plongés en plein brouillard, en fait, nous sommes carrément dans les nuages. La visibilité ne dépasse pas 50 mètres
et les garde-fou sont la plupart du temps inexistants. Plutôt stressant. Même le GPS ne retrouve pas ses repaires et indique que nous sommes sur une route inexistante.
Après une heure de ce manège à 40 km/h de moyenne, nous redescendons doucement sur le plateau central mexicain où nous retrouvons (enfin) une certaine visibilité. Un arrêt à Matehuala nous apparait bienvenu et c’est sous un déluge que nous y passons la nuit.
Au réveil, la pluie n’a toujours pas cessé. Nous reprenons donc la route, maintenant une vitesse réduite devant ces trombes d’eau qui nous tombent dessus augmentant sensiblement le danger d’aquaplanning. Plutôt bizarre dans ce coin désertique où les cactus sont légions. Bien sûr les mexicains sont toujours aussi téméraires malgré les conditions atmosphériques et fatalement ce que l’on redoutait arriva : la perte de contrôle totale, un véhicule en morceau sur la chaussé après une série de tonneaux, un autre le côté entièrement ouvert, des blessés, des morts probablement, des gens qui crient et courent partout à la recherche de secours. Nous sommes presque les premiers sur les lieux et toujours cette pluie qui n’arrête pas de tomber. La route est totalement bloquée. Nous resterons ainsi un long moment jusqu’à ce que un mexicain nous fasse signe de passer sur une mince bande de terre, tout près des véhicules accidentés. Un très mauvais moment. Une vingtaine de minutes plus tard, nous croisons les premiers secours en route vers les lieux de l’accident. Pas toujours gai « el Mexico ».
Nous atteindrons, toujours sous la pluie, San Miguel de Allende pour y passer la nuit. Jamais une entrée au Mexique ne nous est apparue aussi difficile. Heureusement, en fin de journée, le soleil revient enfin.
Après une excellente nuit cette fois-ci, nous partons vers Patzcuaro. Malheureusement, la malchance nous poursuit et nous nous retrouvons piéger dans un gigantesque bouchon de circulation. Vraiment sans issue.
Nous y resterons une heure et demie à pratiquer notre espagnol avec les autres automobilistes. Cela nous permettra d'admirer ces camions Dyna d'une autre époque qui font la fierté de leurs propriétaires.
La raison : un carambolage monstre dont seul les mexicains ont le secret. Et des deux côtés de l’autoroute, rien de moins.
Malgré ce retard bien involontaire, nous retrouvons notre mignon petit camping de Patzcuaro. Et fait, plutôt surprenant, nous sommes les seuls résidents.
La crise économique frappe durement l’industrie touristique de « el Mexico » semble-t-il. Ici, un arrêt de deux jours s’impose.
Et c’est sous la pluie que nous reprendrons la route vers notre prochaine destination Zihuatanejo. Décidément…
Ha cool l'aventure recommence! Merci de nous tenir au courant. En passant 2 questions: la plaque en avant, est-ce l'original et une photocopie en arrière? Et deux, nous allons éventuellement passé 6 mois en amérique centrale en S.C. et comment ca se passe en scooter au Mexique et Guaté?
RépondreSupprimerLâchez pas ici ce soir il fait -17 dans les blanches Laurentides...
Tres beau blogue et merci pour ton aide sur mon blogue.
RépondreSupprimerDiane et Réjean connu a Acapulco trailer park.